Les archives ont permis de découvrir l’évolution de la toponymie de la commune au fil des siècles. Elles indiquent qu’au XII siècle la commune était identifiée sous l’appellation « Sancti Maurici de Brete » puis « Sanctum Mauricium a Breta » en 1200. La paroisse de Saint Maurice apparaît dans les textes en 1360 sous le nom de « Saint Maurice de Bret », en traduction Bret aurait eu le sens de petit bois, puis en 1460 sous la dénomination « Saint Maurice Las Brossas » qui certainement avec le temps est devenu Saint Maurice Les Brousses. D’autres textes attribuent l’extension au nom de famille de l’écuyer, seigneur de Mimolle et de Saint Maurice Jean de la Place de la Brousse, né en 1603 et mort en 1679.
Sans que l’on puisse l’affirmer avec une totale certitude, il est probable qu’au moyen âge, le bourg était situé au Vieux Saint Maurice à proximité de Bretet où se trouvaient des tombes à incinération. Sur le premier relevé cadastral « carte de CASSINI » en 1749, la localisation Vieux Saint Maurice apparaît sous l’appellation « Bret Vieux ».
Le Vieux Saint Maurice était jusqu’à la démolition de l’église en 1793 par les révolutionnaires, le centre bourg de la commune. Les parcelles supportant l’église et le cimetière furent en vente en l’an II de la République et acquises par différents propriétaires en 1806.
Le cadastre Napoléonien relevé en 1826 fait apparaître un territoire communal parsemé de nombreux villages. Il n’y a toujours pas d’habitations agglomérées créant un bourg.
C’est en 1876 que le conseil municipal va faire construire la première école à l’emplacement actuel. Cette décision fixe le positionnement du bourg. L’habitat va se développer le long de cette « Route Royale », puis « chemin de Grande Communication N°53 » (GC N°53) qui relie Limoges à Sarlat. Elle sera la base structurelle de notre bourg actuel à la fin des années de 1870.
C’est en 1880 que le conseil municipal décide de construire sa nouvelle église et son presbytère. En 1890, le bourg comptait 17 habitants.
La population vivait essentiellement de l’agriculture. Les seules activités qui apparaissent originales sont la tuilerie de Pomaret et la meunerie de Chabrat sur le ruisseau du même nom à proximité de Mimolle. De 1890 jusqu’aux années 1950, on relève bon nombre d’artisans, (tisserands, menuisiers, maçons, couturières, forgerons, blanchisseuses, épiciers, etc…), des activités se structurent et emploient des salariés.
A partir de cette période, la commune connaîtra une lente évolution de sa population pour atteindre 505 habitants en 1911 puis une décroissance de celle-ci pour ne compter que 386 habitants en 1975. La création d’un lotissement dans les années 70 sera le point de départ du développement de l’habitat qui se poursuit toujours de nos jours.